ginnungagap

A la vérité, j'adore être saoul. Ca me permet d'oublier que je suis un être humain de temps à autre. Un tout petit tapir.

Une tête arrachée, portant des lunettes à écailles, annonce les sujets développés lors du journal télévisé à venir. Une famille morte, grouillante de vers, est étalée mollement devant le poste. Un sourire forcé par la décomposition aux lèvres. Un supermarché rempli de créatures démembrées. Un chien à deux têtes, aux yeux révulsés, la bave aux lèvres. La folie du sang. Etrange catharsis que les auteurs de scénario de films, de jeux vidéos, de bouquins nous font partager.

introduction emphatique au carnet ici présent,

Ô main, toi qui griffone et tapote, tripote et fais bruisser les touches du clavier, toi qui matérialise les idées flottantes, toi qui serre et étreint, sois moi fidèle, épaule moi dans cette tâche qui m'incombe!

Ô toi qui fut longtemps mon amante, parfois encore ma maîtresse mais pas trop ça rend sourd et ça fait tomber les yeux, aide moi à relater cette épopée moderne qu'est ma vie! Fais toi le relais de mes idées, de mes pensées!

Et mets y du poivre, bordel!